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Ce texte a été rendu possible avec le support de Xalibu Skis
Presque née sur des skis et coachée dès ses 7 ans en ski acrobatique, Catherine Lussier a décidé de quitter l’univers de la compétition à 14 ans pour poursuivre par pur plaisir sa passion pour la glisse et la neige. C’est le lancement du Circuit Freeride Estski en 2022, et un appel de motivation de son ex-coach, qui l’ont convaincue de ressortir ses instincts et ses talents de compétitrice.
Les résultats n’ont pas tardé : deux premières places en trois courses, assez pour remporter la première saison du circuit! Estski l’a rencontrée pour discuter de ses performances et de ses objectifs cette saison.
J’étais sur des skis dès l’âge de deux ans à La Réserve. J’ai ensuite débuté la compétition ; d’abord dans des tracés de gates à Garceau, ensuite dans le club de bosses de La Réserve. Pendant sept années de compétition, j’avais un coach incroyable (Note : Stef Ledoux, aujourd’hui directeur technique du Circuit Freeride Estski). Ce dernier m’a informé l’année dernière du nouveau circuit. Comme je connaissais très bien la montagne accueillant la première épreuve (La Réserve), il m’a convaincue de m’inscrire. Et je dois admettre que j’ai été séduite. L’ambiance est complètement différente de ce que j’avais expérimenté en ski alpin. Tout le monde est là pour se dépasser, bien sûr, mais aussi pour avoir du plaisir et de s'encourager.
L’arrivée de ma première descente. J’ai vraiment su tirer profit de ma connaissance de cette montagne et de la piste. Arrivée en bas de parcours, je savais que j’avais descendu la meilleure ligne, enchaîné de bonnes manœuvres et que j’avais fait une solide performance. La réaction de mon coach est venue confirmer le tout. Hé oui… je l’appelle encore mon coach ! (rires)
J’ai toujours adoré La Réserve. J’aime aussi le Mont Édouard pour ses sous-bois tellement larges que tu peux les descendre cinq fois sans avoir l’impression de skier au même endroit. Sinon, j’ai eu un coup de cœur pour Le Mont Lyall l’année dernière. Il venait de tomber 40 cm. Quand on aime la poudreuse, difficile de ne pas apprécier un tel terrain dans des conditions parfaites comme celles-là !
En ce qui concerne l’international, j’adorerais bien sûr goûter un jour la fameuse poudreuse du Japon. J’aimerais aussi découvrir l’expérience de ski dans les Alpes ; n’importe où, en France ou en Italie par exemple. Et si on pousse le rêve à l’extrême, ce serait d’aller faire de l’héliski en Turquie, une destination qu’on associe moins au ski. J’ai vu dans un documentaire qu’une compagnie française y offre des forfaits uniquement en héliski dans des montagnes spectaculaires. Faut bien rêver !
Je vise à compléter encore trois épreuves en 2023. Je veux continuer d’avoir autant de plaisir, en ne me mettant pas trop de pression. Parce que l’année passée, la seule fois où je me suis mis de la pression, c’est aussi la seule fois où ça s’est moins bien déroulé avec un DNF par défaut, car j’ai perdu un ski. J’ai appris une leçon.
À plus long terme, j’aimerais bien planifier une participation à une course 3* ou 4*, peut-être dans l’Ouest canadien, afin de comparer le niveau et pousser le défi un cran plus loin.
Enfin, j’aimerais améliorer mon style dans les airs sur les sauts en ajoutant des grabs, des 360° et gagner en confiance sur mon choix de ligne.
Je pense que c’est super pour la notoriété du Freeride en général. C’est quand même une fille qui a fait trois fois les Jeux Olympiques ! Peut-être que grâce à la visibilité qu’elle apporte au Freeride, il y aura plus de filles qui vont s’y intéresser, ce qui serait souhaitable. J’ai l’impression que les filles ne connaissent pas assez le circuit ou que parfois, elles ne pensent pas avoir le niveau pour compétitionner alors que c’est tout le contraire.
Je n’ai pas d’idole, mais j’ai beaucoup d’admiration et de respect pour l’ensemble de la carrière de Mikaël Kingsbury. Il a réussi à faire évoluer le ski acrobatique dans le monde et demeurer au top de sa discipline pendant longtemps, tout en restant humble.
Quel équipement utilises-tu ? Mes bottes de compétition sont les Atomic Hawx Prime 105s (le confort est ma priorité) et mes skis sont des Black Pearl de Blizzard (très polyvalents).
Une devise qui te définit bien ? Tu n’entres jamais trop vite dans un saut (phrase entendue d’un autre skieur sur un parcours).
Une autre passion ? Mon chien Cali, un berger australien, qui devrait nous suivre bientôt dans nos activités sportives hivernales.
Prochain voyage ? L’Ouest canadien en mars, ce qui me fait malheureusement manquer la dernière épreuve au Massif du Sud.
Les inscriptions de dernière minutes sont ouvertes pour les arrêts du 11 février à Val d'Irène et du 18 février au Mont Adstock juste ici !
Ce texte a été rendu possible avec le support de Xalibu Skis
Débuter en ski de randonnée alpine n’est pas une mince affaire. L’équipe d’Estski s’est associé Creg Evanoff, guide ACMG, et Brett St. Clair, un vétéran de la discipline, pour vous préparer un livre électronique (e-book) contenant quelques conseils sur l’équipement nécessaire et la gestion d’une sortie, en plus d’offrir des ressources supplémentaires. Profites-en, c’est gratuit! Inscris ton courriel ci-dessous pour le confirmer et connecte toi pour obtenir le lien de téléchargement: