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Lorsqu'on pense à l'Empire State, le ski n'est probablement pas la première chose qui nous traverse l'esprit. Les gratte-ciels de la grosse pomme volent notre imagination, ce qui fait de cet État le petit négligé par les skieurs du nord-est, mais détrompez-vous, l'État offre du terrain qui vaut vraiment le détour.
Le ski hors-piste de qualité dans l'État de New York est concentré dans le nord de l'État. Il est probablement possible de pratiquer le sport dans la région des Catskills (chaîne de montagnes plus au sud), mais pour la crème de la crème du backcountry à New York, c'est dans les Adirondacks qu'il vaut mieux se rendre. Cette chaîne de montagnes compte 46 sommets de plus de 4 000 pieds (1219 m) d'altitude, alors que le sommet des Catskills est à 1 270 m.
La région centrale des Adirondacks est aussi appelée les « High Peaks ». Ce sont les montagnes au sud du village de Lake Placid, où se sont tenus les Jeux olympiques d'hiver de 1932 et 1980. Tous les spots présentés dans cet article se trouvent autour de ce village. Bien que la région soit un épicentre des sports d'hiver bien connu, le backcountry est une activité qui se pratique discrètement dans le nord de New York. Les locaux sont bien cachottiers avec les trésors dans leur cour arrière. Les livres de type « Guidebooks » existent pour la région, mais ils sont difficiles à trouver et j'en ai vu un se vendre plusieurs centaines de dollars US sur Amazon...
Les Adirondacks sont vraiment différentes des montagnes à l'est du lac Champlain. Les flancs de ces montagnes sont couverts d'une forêt beaucoup plus dense, surtout lorsqu'on monte en altitude. Même les plus grands adeptes de bushwhack auront de la difficulté à skier dans une végétation aussi dense. Ceux qui cherchent les secteurs aménagés seront déçus par l'état, car il y a eu très peu de développement dans la région. Une seule association de skieurs locaux s'est formée à New York et est elle-même réticente au développement comme on le voit au Québec. Les locaux préfèrent les forêts matures et naturellement skiables qui se trouvent dans l'État. En d'autres mots, ils coupent les branches et les fouets pour améliorer la qualité de la glisse des endroits déjà fréquentés, mais ils n'abattront pas de gros arbres pour vous permettre de skier. Cette association est nommée « Adirondacks Powder Skiing Association » et elle a contribué à la mise en place d'un spot nommé « Jenkins Mountain » qui sera présenté plus bas.
Ce qui attire vraiment les skieurs hors-piste dans les Adirondacks, c'est la concentration de slides, un glissement de terrain qui a dégagé un long couloir, qui sont parfois skiables. Ce type de ligne on en retrouve partout sur la côte-est, même au Québec. Par contre, dans le nord de l'État, c’est vraiment le paradis pour ce type de ski; il y en a partout. Certains couloirs peuvent avoir 400 mètres de dénivelé et plus. La région au cœur des « High Peaks » est particulièrement intéressante pour aller y skier des couloirs, alors que les vallées donnent de nombreuses options aux skieurs. Des glissements, il y en a de tous les genres dans les montagnes du nord de New York, mais c’est un type de terrain plus technique à skier. Les ascensions se font souvent directement dans le couloir à l’aide de crampons et de piolets peuvent être nécessaires. Le fond du manteau neigeux peut être de la glace bleue non skiable et certaines des lignes ont un degré d’inclinaison très élevé. Il faut vraiment être préparé pour s’aventurer dans une slide et avoir l’équipement nécessaire.
Chaque slide présente un risque d'avalanche. Elle existe en raison d’un glissement de quelques sortes. Il y a donc un danger sous certaines conditions. En plus d'avoir l'équipement de sécurité, il faut être en mesure d'évaluer le risque et de prendre nos décisions en conséquence. Contrairement à bien d'autres endroits où le ski hors-piste se pratique, il n’y a pas de centre d'avalanche dans les Adirondacks et donc pas de bulletin quotidien. C’est un défi supplémentaire, car vous devez faire toutes vos observations vous-même sans rien sur lequel vous baser. Soyez préparé si vous vous aventurez en terrain avalancheux.
On vous présente justement un outil pour préparer ses sorties lorsqu'il n'y a pas de bulletin dans cet article:
Malheureusement, l'État de New York n’est pas aussi gâté en termes de neige que son voisin le Vermont. L'enneigement annuel moyen de la région tourne autour des 200 pouces (approx 500 cm) pour le centre des Adirondacks. C’est un peu moins pour le reste de l'État. Il est très possible de skier de la neige poudreuse à New York, mais il faut garder un œil sur la météo et s’y rendre au bon moment. Les lignes peuvent également être exposées au vent, qui peut les vider de neige assez rapidement. Le fond des couloirs est souvent recouvert de glace. C’est possible d’arriver dans une ligne pas praticable même quelques jours après une tempête. Évaluez bien les conditions.
Psst: les spots présentés dans cet article sont maintenant sur notre carte en ligne!
Jenkins Mountain est un projet des skieurs locaux qui ont optimisé les bois près du Paul Smith’s College Visitor Interpretive Center. Le spot se trouve un peu au nord-ouest des « High Peaks », ce qui réduit légèrement l’enneigement. Les volontaires ont aménagé un sentier d’ascension ainsi que trois tracés de descentes sur la face sud de la montagne. Même si c’est un secteur désigné pour le hors-piste, l’attitude de développement minimaliste fait en sorte que c’est très peu développé et les forêts ont seulement été optimisées pour le ski, bref pas de pistes de ski hors-piste.
Je trouvais ce spot intéressant, car c’est le seul secteur adapté spécialement pour le ski hors-piste dans la région. Même si les locaux ont leur vision pour le développement du ski hors-piste, c’est quand même un secteur plus facile à skier. On peut passer une journée de ski en toute tranquillité sans se soucier des dangers qui sont présents dans le reste de la région. C’est une bonne option pour ceux qui débutent dans le backcountry. Le type d’aménagement donne tout de même l’impression de skier dans la nature, car le tout est vraiment minimaliste et à l’avantage d’avoir très peu d’impact sur la nature. Vous devez vous procurer un accès journalier au Paul Smith’s College VIC pour votre journée de ski.
Située tout près de la frontière, Lyon Mountain est facilement accessible en voiture. Sans être du ski dans des secteurs adaptés, le ski sur Lyon Mountain se fait sous les arbres et l’ascension du sommet de 1169 m d’altitude se fait par un sentier déjà prévu pour cela. Par contre, rien n’est aménagé pour la descente ; vous faites votre propre chemin au travers des branches. Lyon Mountain est le plus haut sommet de l’ouest des Adirondacks, la vue du haut est très impressionnante, et lors des journées ensoleillées, on peut apercevoir la silhouette de la métropole québécoise.
Le secteur offre des descentes avec un dénivelé d’environ 400 m, ce qui rend l’endroit très attirant pour un skieur Montréalais, car nous sommes habitués à s’amuser sur des plus petites collines. Autre que la longueur des descentes, le secteur ne présente pas de terrain d’avalanche complexe et le ski de sous-bois, c’est le pain et le beurre du ski hors-piste au Québec. Le secteur offre donc aux habitants du nord de la frontière une option plus accessible et familière que le reste de l'État pour skier dans les Adirondacks. La montagne est située légèrement à l’extérieur de la région des « High Peaks », Lyon Mountain ne reçoit donc pas autant de neige que les sommets voisins plus hauts en altitude. Par contre, c’est une place de choix lors d’une journée de poudreuse, car les descentes offertes par la montagne sont beaucoup moins exposées que celles des autres sommets de la région.
Malgré le fait que Lyon Mountain soit connu et fréquenté par les skieurs locaux, il est très difficile de trouver de l’information sur le ski possible. Seuls quelques sites internet permettent de nous renseigner sur l’endroit. J’ai décidé de l’inclure quand même dans cet article, en raison de sa proximité avec la frontière. C'est également une zone qui permet à un peu tout le monde de débuter son exploration des Adirondacks, sans avoir à prendre des risques pour lesquels ils ne sont pas préparés. Malgré cette réduction du danger, Lyon Mountain saura satisfaire les puristes du sport, car la descente se fait dans des secteurs totalement sauvages qui donnent vraiment le sentiment de partir à l’aventure. La beauté et le calme de la montagne sont deux autres raisons de se rendre au sommet de l’ouest des Adirondacks.
Whiteface est la station de ski la plus connue de la région et l’une des plus célèbres de la côte-est. Les montagnes qui entourent le centre sont aussi très propices pour aller skier par vos propres moyens. Il y a plusieurs lignes qui débutent directement du sommet de Whiteface Mountain et d’autres qui ne sont pas reliées à la station.
La zone qui est connectée à la station nécessite un court boot pack du haut de la dernière chaise. Ce secteur fait plus ou moins partie de Whiteface Mountain. Il arrive que la patrouille prenne en charge la sécurité de l’endroit lors des journées où les conditions sont très sécuritaires. La majorité du temps, la station supervise l’accès au secteur au printemps. Il est possible de skier ces lignes, même si la patrouille n’est pas présente. À ce moment, vous êtes laissé à vous-même, personne ne vous dira quoi faire, par où passer et où sont les dangers. Il est primordial de savoir comment prendre de bonnes décisions en montagne, car c’est ce qui vous permettra de revenir sain et sauf à la fin de la journée. Sur le site de la station, ils disent que ce terrain est pour ceux qui ont le talent et le jugement pour le faire. On parle ici de couloirs avec un très réel danger d’avalanche, et d’autres dangers, tels que des falaises de glace et des rochers de grande taille.
La montagne de Whiteface permet aussi de skier très tôt dans la saison. La route qui grimpe la montagne sur son entièreté permet souvent les premiers virages sur la côte-est. Elle n’est pas accessible pour les automobilistes durant la saison hivernale, ce qui nous permet de la skier dès la première neige. Le chemin voit régulièrement des flocons en automne grâce à son altitude.
Il y a également de nombreux itinéraires de ski hors-piste dans la région qui ne sont reliés d’aucune façon à Whiteface Mountain. De nombreuses slides se cachent dans les montagnes de la région. Elles ne sont pas aussi évidentes à voir que celles plus au sud dans les High Peaks et la concentration de slides par sommet est plus faible. Par contre, certaines des slides près du village de Wilmington sont moins exposées et ont un degré d’inclinaison plus faible. Elles présentent quand même plusieurs dangers, mais elles sont plus accessibles pour ceux qui débutent dans ce genre de ski. Plus on y monte, plus le degré d’inclinaison augmente et une zone de déclenchement se trouve normalement en haut de la ligne. Celles-ci existent en raison d’un glissement de terrain, il ne faut pas l’oublier. Il y a également quelques options de slides dans le « Jay Mountain Wilderness » qui n’est pas loin.
Les montagnes qui flanquent le ruisseau John Brook ont une très haute concentration de slides skiables. Dans cette vallée, il est possible de skier des glissements de toutes sortes dans un décor magnifique. C’est vraiment un endroit où les Adirondacks nous rappellent qu’elles sont aussi de vraies montagnes. La vallée de John Brook est au centre de la région des High Peaks, ainsi plusieurs sommets autour du ruisseau sont plus hauts que 4 000 pieds (1220 m).
L’entrée de la vallée se fait juste à l’ouest du village de Keene Valley. De là, deux sentiers, un de chaque côté du ruisseau, suivent ce dernier jusqu’au Mont Marcy qui ferme la vallée. Ce n’est pas le meilleur accès pour le sommet de New York ; celui-ci sera présenté plus loin. La majorité des belles lignes skiables se trouvent sur les flancs nord-ouest des hautes montagnes telles que Saddleback, Les Gothics, Armstrong et Les Wolfjaws. Ces derniers offrent certaines des lignes les plus connues de la région dont la fameuse slide nommée Bennies Brook. Elle est un bon exemple de ce qui est possible de faire comme descente dans la vallée, car sans être l’une des plus extrêmes, elle a un dénivelé d’environ 330 m. Son inclinaison est environ celle d’une piste bleue dans un centre de ski et devient plus à pic en haut de la ligne. Ce qui est différent de bien d’autres descentes dans l’est, c’est qu’on fait nos virages dans du terrain dégagé. Même si on n'est pas vraiment dans l’alpin, skier des slides larges comme celle-ci permet d’ouvrir les virages plus que dans des sous-bois. Bennies Brook est la première ligne skiable qui croise le sentier. Plus loin sur le chemin, on trouve une grande variété de slides dont certaines des plus extrêmes de la région.
L’accès à toutes les slides demande une bonne marche et on arrive toujours en bas de ces dernières, il faut par la suite compléter l’ascension de notre descente. Pour ceux qui désirent skier plusieurs jours sans faire des allers-retours, des refuges sont disponibles pour dormir au cœur de la vallée. Par la suite des itinéraires, tout dépendant des lignes choisies, mais beaucoup d'entre elles demandent un bootpack avec piolets et crampons. Les itinéraires les plus exposés vont même nécessiter des compétences d’alpinismes avancées. Évidemment tous les slides présentent un risque d’avalanche à prendre au sérieux même si on est à deux heures de Montréal. C’est donc un spot privilégié pour les skieurs et skieuses avancés qui ont les formations, l’équipement et l’expérience nécessaire pour s’y aventurer. Sinon aller se promener le long du ruisseau en ski peut être vraiment agréable sans grand risque ; les vues sont vraiment magnifiques.
La vallée de John Brook, c’est un bon endroit pour skier des slides, mais ce n’est qu’une vallée parmi tant d'autres. Dans la région centrale des Adirondacks, des vallées comme celle-là il y en a beaucoup et des slides, on ne peut pas les compter. Mon objectif était de donner un exemple du terrain avancé qu’il y a dans la région. Pour ceux qui s’intéressent à ce genre de ski, des livres « guidebooks » sont disponibles sur la région, mais ils se font rares et difficiles à trouver. Dans un rayon d’environ 2h00 de voiture de Montréal, je n’ai pas encore réussi à trouver du terrain aussi avancé que les slides des Adirondacks.
Situé entre l'Algonquin Peak et le Mont Colden, le sentier d'Avalanche Pass relie un stationnement au bas de la vallée au Lac Colden. Ce plan d'eau est situé à 842 mètres d'altitude, tandis que le départ se fait à 661 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce n'est donc pas le sentier en tant que tel qui est intéressant à skier, car un dénivelé de 181 mètres sur une distance de plus de 10 km n'est pas une grosse descente. Par contre, ce chemin est connu à travers les États-Unis comme étant l'un des plus beaux au pays et plusieurs visiteurs y viennent non pas pour skier, mais pour y observer les magnifiques vues en raquette. C'est donc un sentier très fréquenté, et vous y croiserez probablement des skieurs hors-piste, car ce chemin donne accès à certaines des plus impressionnantes pentes de la région des High-Peaks. On peut donc considérer ce sentier comme une voie rapide vers de belles lignes de ski hors-piste.
Il y a cependant certaines zones où il est interdit de skier. Il est strictement défendu de descendre les premières pentes sur la face nord du Mont Colden. Celles-ci se trouvent tout juste au-dessus du sentier d'Avalanche Pass et si un skieur déclenche une avalanche dans ces coulées, le sentier pourrait être enseveli. Étant donné que l'endroit est très fréquenté, une avalanche pourrait blesser ou même tuer d'autres utilisateurs des sentiers. Un autre rappel de ne pas s'aventurer en terrain avalancheux si on n'est pas préparé. C'est important pour tous les utilisateurs de la montagne, car les erreurs des uns peuvent avoir des conséquences sur les autres.
Ce n'est pas très grave que ce secteur soit interdit aux skieurs, car il y a une foule d'autres options tout aussi intéressantes pour les skieurs à Avalanche Pass. L'une des zones les plus fréquemment skiées se nomme «Angel Slides». Ce réseau de trois couloirs est situé à proximité du stationnement et permet une foule de descentes qui peuvent s'étirer sur 400 mètres de dénivelé. L'endroit est populaire, mais cela n'en fait pas un endroit sans risque. En effet, ces lignes ont fait des victimes en raison de leur popularité et plusieurs avalanches ont déjà été déclenchées par des skieurs. Il n'y a pas si longtemps, en 2022, des skieurs ont été pris dans une avalanche assez grosse pour les ensevelir tous les deux. Heureusement, l'un des deux ne l'était que partiellement et il a miraculeusement retrouvé son ami vivant après 15 minutes sous la neige. Les événements de ce genre ne finissent pas toujours aussi bien, et lors de l'an 2000, un skieur a perdu la vie dans une avalanche au même endroit.
Ces couloirs ne sont qu'un exemple de ligne skiable à Avalanche Pass. Il n'y a malheureusement aucun terrain pour débutant ou intermédiaire à cet endroit. Toutes les lignes présentent un risque d'avalanche, une approche de plusieurs kilomètres et un boot pack pour finir. De plus, la neige dans les Adirondacks n'est pas connue pour être molle et facilement praticable. C'est une excellente idée d'avoir des crampons et des piolets dans son sac, car la glace reste présente, même dans les meilleures journées de neige. Ceci étant dit, c'est un terrain de jeu exceptionnel pour un skieur hors-piste expert. C'est un paradis des lignes techniques, alors que des lignes d'escalade deviennent skiables en hiver. Des lignes comme «Trap Dike» et les autres pentes sur le Mont Colden deviennent skiables sous certaines conditions. La simple ascension de ces couloirs représente un bon défi qui nécessitera des compétences d'escalade et d'être bon avec les cordes. Il y a aussi l'Airplane Slide sur l'Algonquin Peak qui a plus de 450 mètres de dénivelé, et certains skieurs s'aventurent sur son sommet dégagé au printemps.
Le sommet de New York est souvent synonyme de l'Empire State, ou du nouveau One World Trade Center qui s'élève à 541 mètres au-dessus du fleuve Hudson. Bien que ces deux gratte-ciels soient au sommet de la ville, le point le plus élevé de New York est le Mont Marcy à 1628 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'autre caractéristique qui distingue le Mont Marcy, c'est qu'il est possible d'y faire quelques virages dans l'alpin avec une vue spectaculaire sur les Adirondacks.
Le haut de cette montagne a la forme d'un cône, complètement dégagé au sommet et glacé en hiver. Ce pic offre différentes descentes sur 360 degrés. Elles ont toutes un bas degré d'inclinaison et un court dénivelé de 150 mètres dans l'alpin tout au plus. La végétation est très dense par la suite et il est probablement mieux d'utiliser un sentier pour descendre en bas de la ligne des arbres. Il faut être prudent d'où on descend, car il y a quelques falaises et autres dangers. Ce n'est pas l'endroit pour faire des lignes extrêmes, mais c'est une belle expérience de faire des virages au sommet de New York dans l'alpin.
L'endroit est aussi bien exposé aux éléments, les conditions de neige au sommet varient beaucoup. C'est un bon itinéraire à choisir au printemps, quoique la neige pourrait devenir collante dans la vallée. C'est aussi un parcours qui va plaire aux amateurs de longues marches, car il fait monter un dénivelé de presque 1000 mètres sur un sentier de plus de 11 km pour atteindre le début des descentes.
L'ascension se fait par le sentier «Van Hovenberg Trail» qui mène directement à votre destination. Le sentier fut adapté pour le ski hors-piste dans les années 1930 et il est maintenant un incontournable du «Trail Skiing américain». Il est utilisé pour la montée, mais aussi pour la descente suite au ski dans l'alpin. Le dénivelé négatif que l'on parcourt sur celui-ci n'est pas de tout repos et il est recommandé de ne pas gagner trop de vitesse afin d'être en mesure d'arrêter à tout moment. Si on skie directement du sommet jusqu'en bas de la Van Hovenberg, on obtient une descente de presque 1000 mètres de dénivelé. Sur la côte Est, c'est quelque chose qui est très rare, peu importe le type de terrain.
Une aventure de ski hors-piste sur le Mont Marcy, c'est une longue journée, surtout si on décide d'explorer les différentes descentes du sommet avant de redescendre par le sentier. Il faut donc être en forme, mais c'est tout de même une expérience accessible pour les skieurs hors-piste intermédiaires. À part les quelques sections plus techniques de la Van Hovenberg, il n'y a rien de trop difficile à skier, et l'itinéraire est assez simple pour ne pas se perdre. Le terrain dans l'alpin n'est pas trop pentu et il est assez bien dégagé. Je recommande à tous les skieurs et skieuses de tenter l'expérience s'ils en ont la chance.
Lyon Mountain:
Jenkins Mountain:
Whiteface:
John Brook Valley:
Angel slide avalanche:
Mount Marcy:
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