Nous avons décidé de vous offrir une description de chacun de vous, skieurs de l'Est. L'article qui suit présente cinq catégories : le skieur montréalais, le skimo, le ski bum, le guerrier de fin de semaine et l’estskieur. À vous de déterminer celle qui vous correspond le plus.*
Le skieur montréalais représente une grande partie de la communauté du ski hors-piste. Il habite la région métropolitaine, et peut se retrouver à Saint-Jérôme, Longueuil, Laval, la région autonome du Plateau ou Hochelaga. Deux points les unissent : un désir de se faire considérer comme des skieurs hors-piste, et un manque de connaissance et d’expérience flagrant.
Il se vantera de ses exploits devant ses amis non skieurs. Un Montréalais m’a également déjà demandé au sommet du Grand Couloir sur Hog's Back en Gaspésie : "Elles sont où les pistes ici?" Il parlait des champs et coulées probablement.
Le skieur montréalais est défini par les caractéristiques suivantes :
Skieurs de la région métropolitaine, malgré votre position géographique, sachez que les chances que vous vous retrouviez dans un autre groupe plus tard sont grandes.
Ce groupe est cousin très proche du triathlète ou du marathonien. Dans tous les cas, c’est souvent au tournant de sa quarantaine que le père de famille un peu bedonnant tombe dans l’entraînement compulsif et excessif. Le skimo fait partie des activités lui permettant de « se dépasser ».
On peut le reconnaître par les caractéristiques suivantes :
Le skimo se retrouve à l’état naturel dans les évènements entourant les courses, loin de sa femme, celle qui lève les yeux au ciel lorsqu’il lui parle de sa dernière course. Il ne se rend pas compte qu’elle n’en a rien à faire, mais il ne ressent aucun mal à lui rappeler que lui, n’en a rien à faire de sa soirée de fille avec Sophie et Mélanie.
Attention skimo, ta femme pourrait être tentée par un ski bum, beaucoup plus relax.
Appartenant à la catégorie des bums (beach bum, river bum, fish bum, etc.), il vit dans une ville où le ski est à proximité. Les ski bums sont souvent mésadaptés socialement, ont peur de l’attachement, sont portés à gauche et trouvent sexy l’odeur du patchouli. Pour eux, le travail l’hiver est impensable, à moins qu’il ne se fasse en montagne. Au Québec, ils se concentrent à trois endroits : Murdochville, Sainte-Anne-des-Monts et l’Anse-St-Jean.
On le reconnaît aux caractéristiques suivantes :
Le ski bum se retrouve parfois sur le mont Albert, parfois ailleurs, mais il se fait toujours très subtil : il ne laisse que très peu de traces, sauf dans cette ligne impressionnante.
Groupe appartenant aux parents plein air, il est parfois un ski bum refoulé. Il se dit vivre une vie équilibrée, entre son 9 à 5 et ses fins de semaine à passer 14 heures sur la route, 22 heures en ski, très peu à dormir et manger, et aucun temps à avoir du sexe ou à s’occuper de ses enfants.
Skieur impénitent, il se reconnaît par les caractéristiques suivantes :
Ce type de skieur doit généralement gagner des « air lousse » pour pouvoir aller skier, lui faisant faire des dizaines de trucs contre son gré, tel que préparer à manger, aller chercher les enfants au cours de piano, aller souper chez les beaux-parents, etc. Ces activités le rendent irritable, mais il peut se réconforter de pouvoir skier et gagner des « air lousse » en même temps en pratiquant le ski de soir avec les enfants.
Tantôt ski bum, tantôt guerrier de fin de semaine, le genre est une classe unique. Le groupe est mal défini, et des sociologues et psychologues se sont penchés sur son cas. Ils sont arrivés à une conclusion : Estski est un groupe de radicalisation du ski. Suivant une doctrine floue et ayant l’approbation de ses pairs, l’estskieur agira en groupe de 2 ou 3 afin de mettre en œuvre un plan lui permettant de skier des territoires inexplorés et parfois interdits d’accès au Québec. C’est un groupe d’extrême-croûte.
On peut reconnaître l’estskieur aux caractéristiques suivantes :
Vous connaissez maintenant une partie de la vérité sur Estski, et vous n’avez pas eu besoin de l’émission « Enquête » ou d’un petit journal indépendant. Nous fabriquons le consentement.
De ski bum à guerrier de fin de semaine : lorsqu'un accident d’été peut vous obliger à acheter des couches, une maison et à vous trouver un job « steady ».
De skimo à guerrier de fin de semaine : lorsque votre ami Steve vous emmène dans un trip de poudreuse et que vous tombez accro.
De guerrier de fin de semaine à ski bum : lorsque vous n’en pouvez plus de votre rythme de vie effréné, il se peut que vous pétiez un câble.
Au Québec, il n’y a pas de hiérarchie dans les classes de skieurs. Tout le monde a sa petite boîte, sur le même piédestal… Ah non c'est vrai, sauf les splitboarders.
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