Où s'envoler pour skier l'été
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Où s'envoler pour skier l'été

Chez EstSki, on souffre d’une grave dépendance au ski. Notre humeur exécrable d’été est complètement à l’opposé de celle des gens qui nous entourent. Les mouches dans le bois ou les 28 degrés Celsius humides ne font qu’empirer les choses. Pour certains membres, c’est donc devenu un rituel d’aller skier au Sud pendant l’hiver austral. EstSki vous présente son cheminement pour arriver à un choix de voyage.

Photo : Thomas Thiery

Les destinations

Quand vient le temps de choisir une destination de ski d’été, trois grandes options se présentent à nous : Les Andes (des Hautes Andes à la Patagonie), la Nouvelle-Zélande, ou les glaciers d’Alaska. D'autres destinations existent, mais n'ont jamais été sujet de discussion chez EstSki. Il s'agit de l'Afrique du Sud, du Lesotho, du sud de l'Australie et de l'île de Tasmanie.

Cette année sera la quatrième année qu’au moins un membre se rend en Amérique du Sud. Les autres destinations devront attendre.

Les principaux critères de décisions sont les suivants : le coût du billet d’avion et de la vie, les conditions potentielles d’enneigement et nos ambitions.

Le coût du billet d’avion et de la vie

Les coûts moyens des billets les moins chers sont les suivants :

  • Alaska (Anchorage) : 650 $ pour 8 heures de vol
  • Nouvelle Zélande (Auckland ou Wellington) : 2000 $ pour 30 heures de vol
  • Chili (Santiago) : 1200 $ pour 15 heures de vol
  • Argentine (Mendoza) : 1400 $ pour 18 heures de vol

Photo : Thomas Thiery

Bien sûr, il est primordial de bien magasiner ses billets d’avion. Par exemple, il y a deux ans, nous avons déniché des billes à 620 $ pour Santiago. Plusieurs outils permettent de trouver les meilleurs billets en peu de temps. C’est le cas de Kayak, de Cheapflight ou de Flighthub. Il ne faut pas se limiter à Google Flight. Cette année, c’est à Mendoza qu’on s’envole, pour 1350$.

Le coût de la vie est fonction de la puissance du dollar canadien en Alaska (donc présentement plus élevé là-bas), tandis qu’il est plus élevé qu’au Canada en Nouvelle-Zélande, et moins élevé en Amérique latine.

Les conditions d’enneigement

De manière générale, la meilleure neige se trouve en Amérique du Sud, du côté chilien, qui présente le premier contrefort montagneux. Les Andes d’Argentine reçoivent moins de neige, mais possèdent un climat plus prévisible et plus ensoleillé. Cependant, il faut faire attention, car le climat est grandement affecté par El Niño et La Nina autant au Chili/Argentine qu’en Nouvelle-Zélande.

Cerro El RinconPhoto : Wikipedia - El Nino

Une période El Niño signifie généralement beaucoup de précipitation en Amérique du Sud et une température plus élevée. Les hautes montagnes reçoivent pratiquement tout en neige, mais d’une année à l’autre, la qualité de la neige à 3000m peut être très variable. Pendant El Niño, c’est l’opposé en Nouvelle-Zélande : c’est plus frais et plus sec.

Pendant La Nina, les rôles sont inversés. Contrairement aux Andes, les Alpes néo-zélandaises ne s’élèvent pas à 5000m d’altitude, donc des températures plus clémentes sont plus propices aux précipitations sous forme de pluie pendant La Nina.

Photo : Thomas Thiery - Skieur: Olivier Dion

Pour ce qui est des glaciers d’Alaska, notre expérience ne nous permet pas d’avoir une bonne idée des conditions de neige. Si l’option avait été considérée, la première chose que nous aurions faite est de nous informer à des alpinistes du coin.

Cette année, dans l’hémisphère sud, on parle de conditions neutres (ni El Niño, ni La Nina). Les conditions de neige que nous aurons en Argentine dépendront de phénomènes moins prévisibles à long terme. Nous avons donc penché pour du ski alpinisme avec des conditions variables. Maso vous direz? Peut-être, mais ce n'est pas dans l'Est que l'on a l'occasion de skier des couloirs stables de 800m de dénivelé, qui culminent au-dessus des 5000m!

Nos ambitions

Il s’agit ici de tout le reste. La première année, Thomas n’était pas un skieur de hors-piste encore, il a donc opté pour de la station du côté chilien pendant deux semaines. La seconde, nous étions initiés. Nous avons mélangé de la station à des sorties en hors-piste peu engageantes dans les Hautes-Andes entre Santiago et Mendoza. L’année dernière, Thomas est resté toute la saison skier des volcans au sud du Chili.

Cette année, nous retournons dans les Hautes-Andes, avec comme ambition de skier des couloirs plus engageants et de faire quelques sommets de 5000m, en restant basé à un refuge à 2900m pendant 17 jours.

Puisque nous n’avons aucune expérience en glaciers, nous avons écarté l’Alaska de nos choix, ne voulant pas passer nos précieuses journées à nous former sur le sujet. Le jour viendra.

Le refuge San-Bernado à Vallecitos en ArgentinePhoto : Thomas Thiery

Finalement, un point important est ressorti de tous nos voyages : Il faut se garder de la flexibilité, même une fois le billet d’avion acheté. Il faut se réserver quelques dollars pour faire 1000km en autobus si jamais notre plan initial n’est pas réalisable pour cause de météo par exemple. Sans quoi, passer 17 jours en refuge à faire de la randonnée en bottes de ski et à espérer trouver de quoi à skier, ça peut être long!

Pour en savoir plus sur le sujet voici un de nos articles sur le Chili et l'argentine :
Conseils de trip - Amérique du sud

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