La Gaspésie : chasse à la dernière neige, non sans peine
Si le ski est votre sport de prédilection, comme chez EstSki, et que le printemps arrive trop vite, rendant impraticables vos derniers spots près de chez vous, il ne vous reste plus qu'à partir en quête de la dernière neige. On est mi-mai/début juin et deux secteurs tirent leurs épingles du jeu : le mont Washington et la Gaspésie.
Le mois de mai signifie en Gaspésie plusieurs choses : stabilité dans les couloirs les plus engagés, routes non déneigées en hiver devenues accessibles, camping avec services ouverts et temps clément. C'est pourquoi cela en fait une destination de choix. Plus on est tôt dans le mois, plus les possibilités sont variées, faciles d'accès et intéressantes.
Hormis de nombreux avantages de taille, le printemps amène avec lui quelques désagréments. Les rivières et les lacs dégèlent et connaissant la forêt gaspésienne impénétrable, les chemins qui paraissent simples en hiver deviennent de véritables parcours du combattant. Avec la diminution du manteau neigeux, de longs fouets apparaissent, la progression devient assez hasardeuse et les bootpacks deviennent trop mous. Les beaux couloirs qui montaient du bas jusqu'au sommet sont alors coupés par le manque de neige et deviennent plus étroits...
Photo : Thomas Thiery / Skieurs Philippe Domingue, Philippe Bouchard et Simon-pier Gosselin - Projet : Quelques images du printemps à ski.
Paradis du couloir en début du mois (où l'on peut en enchaîner bon nombre dans une journée), cela devient tout un défi d'en faire au moins un vers la fin mai. Certaines journées se transforment alors en une tentative de skier un couloir.
Photo : Corlarn Bard / Skieur : Vincent Morin - Faire du ski de fin fin fin de saison, c'est aussi faire du dry ski au milieu des couloirs sur des cailloux et des fouets pour lier les deux sections skiables du couloir!